"Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret.
Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret.
Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret." (St Matthieu)
Le Père Justin nous a rappelé de prier, que le jeûne nous amène à l'aumône. Ce dont nous nous privons c'est pour en faire cadeau à ceux qui ont moins, à ceux qui peinent.
C'est notre coeur qui se transforme et se remplit d'amour, se remplit de présence de Dieu.
Le CCFD nous a présenté les 5 dimanches de Carême. Le thème cette année : Contre la faim, l'heure de l'écologie intégrale a sonné.
Le Carême : quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements, pour laisser le Christ nous habiter pour faire sa volonté et nous laisser guider par l’Esprit.
Le livret "S'il te plait, donne-moi un quart d'heure", pour nous aider à avancer sur ce chemin de carême, est arrivé dans vos églises.
N'hésitez pas à le demander et à le proposer aux personnes ne pouvant se déplacer.
Des mots du Saint Père en ce mercredi des Cendres :
«Dans le cours des siècles et des millénaires, nous sommes de passage; devant l’immensité des galaxies et de l’espace nous sommes minuscules. Nous sommes poussière dans l’univers. Mais nous sommes la poussière aimée de Dieu...Nous sommes ainsi une poussière précieuse, destinée à vivre pour toujours».
Le Saint-Père a donné des conseils concrets. Pour passer de la poussière à la vie, «nous pouvons nous mettre devant le Crucifié, rester là, regarder et répéter: “Jésus, tu m’aimes, transforme-moi… Jésus, tu m’aimes, transforme-moi…”», afin de laisser l’humanité du Seigneur nous guérir. «Et après avoir accueilli son amour, après avoir pleuré devant cet amour, le second passage, pour ne pas retomber de la vie à la poussière», consiste à aller recevoir le pardon de Dieu dans la confession. Un sacrement où «l’étreinte du Père (…) nous renouvelle à l’intérieur, nous nettoie le cœur. Laissons-nous réconcilier pour vivre comme des enfants aimés, comme des pécheurs pardonnés, comme des malades guéris, comme des voyageurs accompagnés. Laissons-nous aimer pour aimer. Laissons-nous relever, pour marcher vers le but, Pâques. Nous aurons la joie de découvrir que Dieu nous ressuscite de nos cendres» (Vatican news)
Fabienne Podolczak